LeBallonRebelle fête ses 2 ans : Retour sur mes meilleures anecdotes de voyage

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Cette semaine, mon blog LeBallonRebelle fête ses deux ans. En ces temps de confinement, où la notion de temps est presque inexistante, je dois vous avouer que cela m’a complètement échappé. Mais je compte bien me rattraper…

Contrairement à l’année dernière où je vous ai fait une compilation de mes moment forts de l’année, j’ai décidé cette fois-ci de bousculer la donne en mettant sous les feux des projecteurs ces histoires de voyage un peu loufoques, stressantes, drôles ou même affolantes que j’ai rencontrées et vécues en voyage.

Vous l’aurez compris, je vous dévoilerai dans cet article mes meilleures anecdotes de voyage.

Ce qui fait de ces histoires de bonnes anecdotes à partager, c’est qu’on prend le temps d’en rire qu’avec un peu de recul. Sur le coup, croyez-moi, ce n’est pas toujours une partie de plaisir.

Dans un contexte inconnu et nouveau, on est envahi tant par la surexcitation que par la peur. La gestion du danger, de l’imprévu et du risque à l’instant T ne sont pas les mêmes et surtout pas instantanées.

Sans plus tarder, je vous présente mes 5 meilleures histoires loufoques, parfois très embarrassantes et pas très glamour.

Pour cet article en particulier, j’ai essayé d’illustrer avec des dessins que j’ai réalisé moi-même sur Paper. Une application intuitive qui existe en version gratuite que j’apprécie énormément. Elle permet de réaliser des esquisses et des illustrations ou même prendre des notes.

On y va … Je vous aurai prévenu… certaines de mes histoires ne sont pas très glamour 😉

// 1 //
Alerte pipi
imminente !

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  • CONTEXTE
    C’est au Parc national de Khao Sok en Thaïlande que cette fameuse scène a eu lieu. Nous avons décidé de passer deux nuits dans un camp flottant sur l’eau au milieu d’une jungle sauvage où seules les voix des animaux percutent le silence. Le camp est doté de cabanes individuelles mais de toilettes communes situées dehors à quelques mètres de la cabane en plein air.

Un soir, en bonne touriste que je suis, j’ai pris mon aise à savourer tous les plats locaux qu’on nous a offert. Une fois la nuit tombée, tout le monde se hâte pour dormir pour ne pas trop gaspiller l’énergie fournie par le générateur. Bien sûr passage aux toilettes obligé avant de regagner la cabane. Moment difficile puisque plein de créatures de tailles différentes s’invitent à l’intérieur. Alors, il faut rester hyper concentré avec le lézard en haut du mur, l’araignée dans le coin et tout invité inopiné ( singe, oiseau…).

Prête à affronter la nuit jusqu’au lever du soleil, je regagne ma cabane.


Vers l’aube, je commence à être réveillée par le bruit des animaux. Je réalise au même moment que mon envie de pisser est présente. J’essaie de me retenir, de penser à autre chose, de trouver une position confortable pour pas solliciter ma vessie. Bref ! Rien n’y fait.


Dehors, les bruits s’intensifient des oiseaux et des macaques. Entre les branches de bambou qui forment la cabane, je remarque qu’il fait encore noir pour m’aventurer seule dehors. Je décide de réveiller mon mari. D’un air tranquille et somnambule, il me dit d’y aller avec la lampe torche. Je lui demande de m’accompagner, il s’avère qu’il a peur autant que moi. Entre temps, ma vessie commence à me faire mal tellement l’envie est imminente. Que faire ?

Tétanisée par la peur et paralysée par ma vessie qui risque d’exploser en cas de mouvement à n’importe quel moment, je pense à pisser dans la cabane dans un sac en plastique. Mais où, bon dieu, trouver un sac en plastique dans le noir ?

J’ai trouvé !! Celui où on a fait nos dernières courses. Petit mais fera l’affaire. Enfin, je me libère. Avant de trouver le bon axe pour positionner le sac, j’ai noté quelques dommages collatéraux ( Oups !). Je pisse, je pisse et je continue de pisser. Mon mari me tient le sac en plastique, mon urine ne s’arrête pas et mon mari m’alerte sur le fait que lac risque de pas suffire.

Fin de l’histoire: Je n’ai jamais autant pissé de ma vie. Maintenant, fallait se débarrasser de l’équivalent d’un litre et demi d’urine. J’en garde encore la photo. Mission moins compliquée que la première.


Leçon : Toujours prévoir un plan B quand les toilettes sont communes et surtout dans la jungle.

PS: Moment le plus (pas) romantique de notre voyage de noces.

// 2 //
Surprise par
une offrande
tombée du ciel
sur le trône

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  • CONTEXTE
    Toujours en Thaïlande, c’est au View Point Resort que prend lieu cette anecdote. Petite retraite luxueuse dans un cadre idyllique, dans une villa nichée sur le haut de la falaise en plein nature. Au rendez-vous, piscine débordante, salle de bain ouverte avec douche sous les cocotiers et vue imprenable sur la mer.

A peine on pose les valises, je prend vite mes marques. Avant de commencer la journée, je décide de faire une pause pipi. Je me mets sur le trône, l’air contemplatif envers cette salle de bain de rêve. « Ils ont pensé à tout, lui dis-je à mon mari. Et puis tu as vu cette douche sous les cocotiers ? »

Au moment où mon mari, glisse la tête entre la porte entrouverte de la salle de bain, quelque chose me tombe sur la tête puis percute le sol. C’était gros et le son de la chute était fort. Prise de panique par ce fait brutal, je me lève d’un bond des toilettes, percute mon mari et force l’autre côté de la porte bloqué par un verrou, cherche à m’enfuir à tout prix. « Mais qu’y a t-il, bon sang ? crie mon mari. »
Il s’avère qu’une grenouille a été perturbé par mon bruit d’urine et a décidé de quitter les lieux.

Fin de l’histoire: Je me retrouve dehors, à moitié nue. Heureusement, il n’y avait pas de vis à vis. J’étais en face de la mer.


Leçon : Toujours faire du bruit quand vous rentrez dans une salle de bain ouverte. Prévenez les habitants locaux. 😀

PS: Deuxième moment ( pas) romantique de notre lune de miel.

// 3 //
Prise d’assaut
par des paparazzis

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  • CONTEXTE
    Ce n’est pas la première fois que je me retrouve prise d’assaut par les caméras. La première fois fut en Thaïlande, il y a deux ans de cela dans le temple de Wat Pho à Bangkok. La deuxième fois, quand à elle, est plus récente vécue au Sri Lanka.

//Première histoire //
Dans une ambiance solennelle, je déambule dans le temple du bouddha couché, pieds nus, au son des cloches, me faufilant entre un nombre incalculable de touristes. Sortie pour enfiler mes chaussures, des touristes chinoises me sourient. Je fais de même. Celle-ci me prend en photo, puis une deuxième et une troisième.

Ne comprenant pas pourquoi, je commence à en rire. Chose qu’il ne fallait pas faire puisque qu’elle n’hésite pas à ce moment-là à se mettre carrément à côté de moi pour prendre un selfie. D’un coup, elles commencent toutes à faire pareil, en appelant leurs autres copines et à toutes vouloir leur propre Selfie. Tout cela, accompagné d’expressions « OOAH.. » « Wouaah.. »  » Iiiihh… ».

Désemparée par les barres à selfie et la cohue de chinoises autour de moi, j’ai demandé  » Why , WHYYYY ? » Ocuppées à me prendre en photo, une des filles me répond  » Byotiful ! ». Autant vous dire que j’en ai rougis.

Fin de l’histoire : Je ne sais pas où mes photos ont fini. Une partie de mon égo était flattée et mon mari était rassuré d’avoir épousé la plus belle 😉 . ( Modestie bonjour).

La deuxième fois où j’ai du subir les photos forcées, c’était au Sri lanka. Un voyage dont je n’ai pas eu encore l’occasion de vous en parler sur mon blog. Cette fois-ci, c’était au Nine Arch Bridge, le fameux pont en brique sur lequel circule le train.

Avec mon mari, on a décidé de se séparer pour avoir deux points de vue différents sur le pont à l’arrivée du train. Me retrouvant seule, je prépare la mise au point de la caméra. Au même moment, j’assiste à l’afflux de touristes locaux, plus exactement de groupes scolaires de filles habillées en uniforme blanc. Elles étaient bel et bien Sri-Lankaises et faisaient des visites des monuments ce jour-là.

Téléphones à la main, elles arrivaient presque toutes en filmant le pont. Elles n’hésitaient pas à tourner la caméra vers moi pour me prendre avec le paysage sois-disons. Puis, avec un regard surpris, une commence à me prendre en photo, puis l’autre et l’autre. Elles se débattaient même pour se mettre à côté de moi et prendre le selfie.

Cette fois-ci, il n’était pas question de 5 filles mais d’une dizaine de groupes qui affluaient sans cesse. A un moment donné, elle se sont regroupées sur moi comme si j’étais une statue ou un objet à photographier. Je vous avoue que cette fois-ci, je me suis sentie oppressée. En plus de voir ma tête sur leurs téléphones me mettait super mal à l’aise. Bref ! Cette fois-ci, j’ai haussé le ton et j’ai dit STOP.

Fin de l’histoire : Elles ont tout de même continué à me prendre en photo sans mon consentement. Elles me suppliaient même pour l’avoir sur leurs propres téléphones à chacune. Celles arrivées en premier, disaient de loin à leurs copines d’en prendre en cachette. Bref, j’étais pas bien.

Leçon : A vous de voir !

// 4 //
Prendre une
photo avec
son arnaqueur

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  • CONTEXTE
    C’est à Bangkok, en Thaïlande que se déroule cette anecdote. Nous arrivions à peine à Bangkok. Surexcités, on décide de sortir en fin d’après-midi après une petite pause pour profiter de la vie thaïlandaise.

A peine sortis de l’hôtel, c’est en marchant qu’on décide de découvrir la ville. On arpente des quartiers, on observe la vie dans les rues, contemplatifs du paysage urbain.

Puis soudain, un homme nous arrête. Il nous demande si nous sommes nouveaux ici, quelles visites on compte faire. En bons touristes débutants, nous faisons la discussion avec lui, ravis de pouvoir échanger avec un local. Il nous raconte qu’il est Professeur à l’université et qu’en raison des pluies, tous les temples étaient fermés, les Tuk-Tuk indisponibles à cause du BOUDHA-DAY. Il nous raconte que lui même ne peut plus se rendre à son université.

Ne sachant quoi faire, il nous propose de prendre un Tuk-Tuk avec le drapeau blanc qui allait nous faire un tour de temples plus interessants. Nous acceptons et prenons le Tuk-Tuk. Bizarrement, il était à quelques mètres de nous. Tout était parfait. Pour le remercier, on décide de prendre une photo ensemble.

Le Tuk-Tuk nous emmène dans un petit temple ou il n’ y a personne et où rien ne se passe. Alors on lui demande de changer d’itinéraire et de nous emmener ailleurs. Il fait semblant de pas comprendre l’anglais. Nous commençons à sentir un mauvais coup et décidons de tout arrêter sans le payer. Le conducteur s’énerve. On part en assurant nos arrières.

Le lendemain, on quitte notre hôtel, on emprunte le même chemin pour aller vers le centre. Soudain, nous recroisons le même homme, prétendu professeur. Il ne semble pas nous reconnaitre et nous le voyons alpaguer d’autres touristes. Nous l’esquivons et continuons notre chemin en jurant de ne plus faire confiance à n’importe qui.

Fin de l’histoire: Nous avons eu la confirmation que nous nous sommes fait arnaqué. Et que nous avons en notre possession une photo selfie avec notre arnaqueur.
😀

Leçon : Ne pas faire confiance au premier local qui vous parle et à tout ce qu’on vous dit.

// 5 //
Tomber sur
un chauffeur
somnolent

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  • CONTEXTE
    Cette dernière anecdote est tout juste récente. Elle reflète le pire moment de ma vie que j’ai eu à passer en voiture en voyage. L’histoire se passe au Sri Lanka, au départ de l’aéroport de Colombo vers la ville de Tangalle. Arrivés vers 3h du matin, nous rencontrons notre chauffeur qui va nous accompagner pour la suite du voyage et prenons la route.

Présentations faites, notre chauffeur, nommé Pubudu, nous aide à nous installer. Tout s’annonce très bien : Je vais enfin pouvoir dormir pour récupérer ces heures de décalage horaire. Il fait noir, et on a dû mal à discerner le paysage. On emprunte l’autoroute, récemment inaugurée pour aller plus vite.

Curieux, nous posons plein de questions. Passée la demi heure, le silence s’installe. La route est presque déserte, phare à l’horizon, Pubudu se sert des mentos de temps en temps. Au moment d’ouvrir son bonbon, il tient le volant par le petit doigt. La vitesse baisse et la voiture zigzague. Nous en rigolons aves mon mari. Il nous propose des Mentos. Pourquoi pas !


La vitesse affichée est de 100km/h. Pubudu avance à 50 km/h, zigzague et navigue sur l’autoroute. Nous trouvons ça long et lent. « On est pas arrivés de si tôt ! Dis-je ». Pubudu commence à nous sortir des explications sur la limitation de vitesse. Mais son discours ne tenait pas en regardant les panneaux de signalisation. Bref ! Ca commençait à me souler.


A un moment donné, je le voyais baisser la tête vers la droite. Se remettre droit puis rabaisser la tête. « Il n’est pas en train de regarder une video youtube par hasard ? Dis-je à mon mari qui pouvait mieux voir son côté droit. » Mon mari me répond que non. Je m’avance au devant et je réalise que le chauffeur ROUPILLE. WHAT !!

Je compris qu’à chaque fois qu’il baissait la tête, l’équivalent de 5 secondes ( et c’est long en conduite, croyez-moi), il était en train de dormir et la voiture vacillait de droite à gauche. Oui ! J’étais prévenue de la conduite approximative des Sri-lankais. Mais je vous rappelle, on était dans une autoroute, on roulait à 50km/h, dans le noir et la voiture littéralement ZIGUZAGUAIT !

Alarmée, j’use de toutes mes expressions diplomatiques pour lui proposer de s’arrêter. On s’arrête enfin pour une pause de 15 min. On lui demande de prendre un double Expresso. On ne rigolait plus !

20 min plus tard, on reprend la route. Tout allait bien dans les 10 premières minutes jusqu’à ce qu’il commence à carrément baisser la tête sur le volant. MON DIEU !!
A partir de ce moment là, je n’étais plus sereine. J’essayais de regrouper toute mon attention sur la route prête à me jeter à n’importe quel moment sur le volant pour redresser la voiture.

Je l’alerte de nouveau. Il me répond  » Narrow road » (Route serrée). Non mais il se moque de qui ? On était sur l’autoroute. Rien n’y fait, il se rendort. Dès qu’il rouvre les yeux, il pousse un coup de frein car trois oiseaux trainaient au milieu de la route. :O :O

Je n’en pouvais plus. J’étais sur les nerfs. Je lui ai fait comprendre clairement qu’il était en train de s’endormir et que ce n’était pas normal. Il me répondit, avec un calme impressionnant, qu’il était un peu fatigué. UN PEU ?

Le ciel commençait à s’éclaircir. Je me disais que ça allait le réveiller. RIEN. Son état empirait et on ne pouvait rien faire.

Fin de l’histoire : Contente de ne pas avoir commencé mon voyage dans une crevasse, dans un hôpital ou pire fini dans une tombe. J’ai arrêté le contrat avec le chauffeur sur le champ. Notre programme allait en pâtir mais heureusement que j’avais d’autres contacts sous la main.

Leçon : Même si vous vous retrouvez en terre inconnue, dépourvus de moyens, votre sécurité passe avant tout.


Et vous ? Avez-vous déjà vécu des situations aussi loufoques ?
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